Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rid Of me

31 mars 2006

2.

J'aime pas cet endroit . Il fait toujours très froid , d'ailleurs quand on sort dans le couloir il fait déjà 10 degrés de plus .
J'habite chez une folle .
En plus d'être petit et triste les passages de trains saturent l'écoute , et la parole . Uncalme plat plane ici , sans contraintes je suis assise là , rien de mieux , rien de moins bien . Pour le moment . Les deux grandes fenêtres montrent à quel point cet endroit est chaleureux et accueillant . On voit un peu paris , la sacré coeur , et le train . Je me déplace en funambule entre le lit et le canapé , le canapé et l'ordinateur , l'ordinateur à la salle de bain .
Pour m'enfermer . Reelement , il y a 2 pièces . Une coupure sans porte entre le salon et la cuisine , un lit dans un coin . Le seul endroit clos est la salle de bain . Froide comme la mort , sa petite fenêtre grise la pièce . J'y suis quand il est là . Quand je cri j'y vais . Je suis malade ici , une ancienne poupée , en guise de pauvre décoration me fixe . Elle est vraiment laide , mais apparemment , c'est un souvenir de jeunesse . Je l'aurait balancée depuis longtemps . Quand je vais attendre le bus , il y a les gens qui me regardent . Les hommes qui me désirent et les femmes qui me prennent pour une prostituée . Les enfants me tirent la langue et les vieillards sourient . Un jour même un homme , déja stupide de ses allés et retours sur le trotoir d'en face s'est arrêté en bagnole devant moi .
J'ai vraiment cet air de pute ?
Le bus derrière ce paumé a cru que je m'avancais vers lui , un instant j'ai eu peur . Mais il fait jour , tout va bien , la rue est frequentée .
L'on danse sur le parvi , les rues enneigées , le rhum aux veines et le coeur en sanglots .
Cette endroit me colle a la peau . Les livres sont jetés a terre , faute de rangement .

Elle les avait balancés
J'ai pleuré , et je suis revenue .
Le soleil tape timidement sur les fenêtres des toits de colombes , le marchand de journaux , avec la maison coupée au milieu . La grande rue , les plots en béton au bord de la route . J'y jouait , on m'a dis de faire attention et je suis tombée sur la route . Les gemissements de la vieille de chez moi , pas ici , ailleurs .
Les trois blocs de chauffage , inutils , que je réclame et m'y brûle toujours . L'escalier dans lequel je cours pour la fuire , pour fuire ses cris du troisièmes étages remplis de desespoir et l'alcool . Rien n'est beau en moi , rien rien rien rien rien .

Il m'a raccompagné en sanglotant à ce putain de studio . J'étais livide , pâle , défoncée . Il aurait pu m'allonger sur son lit , faire toutes ces conneries , je serais restée de glâce .Je veux partir d'ici quoi . Allez chez E. , ce putain de pédé . J'ai toujours étroitement désiré les gays . Enfin , mon choix de me rabattre un peu sur les filles peu se comprendre par ça . Par autre chose rien n'est vraiment sur .

C'est cool que ce truc soit vachement secret . Que je parle à moi même , comme ça en me disant que je ne suis peu être pas la seule .

allez .

"J'touche plus au sub "Bien .Le discours R. , une joint à la bouche , est très encourageant . Il parle très clairement , calmement , en fixant son verre . Je croit qu'il est illuminé , qu'il croit que ce qu'il débite est révolutionnaire . De toute façon  , personne ne l'écoute , on est tous constamment défoncés .

Je n'avais vraiment rien a faire aujourd'hui avant que vienne le soir .J'ai observé la rue , l'homme qui se penche à sa fenêtre .Mes jours deviennent de plus en plus incohérents , d'ailleurs j'en perd la notion . A force de me tenir mal mon dos me torture , c'est supra chiant . J'ai même des courbatures , des fois , ça me fait rire . Ma dernière sortie officielle de jour était evidemment politique . J'ai un devoir d'engagement le c.p.e ouais , plutôt un prexte .

Jvais pas m'éterniser là dessus . Mon écriture outre ici ( ça , c'est pas de l'écriture , c'est du secret ) me déplait plutôt . Je tourne en rond dans mes méthophores . Faudrait que j'trouve une putain d'inspiration , écouter R. , chopper E. Rien d'autre de prévu la plannitude est assomante .

Publicité
Publicité
1 mars 2006

ça devait être ça .

Je ne sais pas vraiment ce que j'écris . Je me donne une vraie  image à force de mentir et c'est étrange ; je suis a contre -sens . Et je me dis qu'en alignant ces phrases qui ne m'aiderons en rien pour un bon texte je risquerais juste cet ennui que je redoute tant.

J'aime pas écrire ici putain , j'ai l'impression qu'au fur et a mesure que je tape sur ce foutu clavier une foule scrute mes incompétences .

Je fixe la télé et avales ces prétendus m&m pour penser à autre chose .

Hier R. à dit à E. " ça va trop loin" . Et j'ai su , qu'au fond , je ne savais rien .

Et que ce connard m'hante toujours . Il a pourri mon sang et ma vie . Il y a l'amour , puis la haine . C'est un enchainement , un jeu sans limites de pervertion , d'auto destruction . Une drogue infinie de fausses jouissances .

J'aimerais écrire des suites de mots comme je le fait toujours , je pourrais commencer dès la prochaine ligne . Non . Je m'ennui aujourd'hui , l'ennui est la cause de ce texte .

Je regarde l'ordinateur , le blanc de l'ordinateur que j'innonde sans aucune parole . La nuit tombera , R. telephonnera en me demandant de passer . Et j'accepterais .

Jamais je ne me suis autant ennuyée a écrire . Je ne sais pas si un jour on pourra me lire . Si un jour quelqu'un lira ce texte et le jugera de son contenu comme un texte lamentable . Ou si quelqu'un plus fanatique que j'en rêve trouvera ces bribes de mémoire sans importance pour les comparrées avec mes autres textes .

Mais comme toujours la conclusion sera la même et je serais orientée toujours vers les mêmes personnes , si ce n'est plus .

Je me rappelle aujourd'hui d'il y a quelques mois même plus , un texte sur R. evidemment .

Et ces méthaphores interminables : effets devant son enfant , moi sans attache , lui sans recul .

Le discours même d'une paumée significative de dépression . Cela ne veut rien dire mais je m'en contre fiche . J'ai fini ces putains de m&m et faut que j'enchaine direct pour tenir la coup . merde .

Je lis des blogs-sites , me réconfortant dans mon ennui . je crois en fait que ça sert a ça ,un blog . L'ennui du monde . Lire ces trucs sans interets .

Je sent une agonie proche de mon p.c qui hurle à chaque démarrage . Tient , il neige , le premier mars .

je me dis qu'il y a surement 1000 bloggueurs tapant en même tant cette information essentiele pour allimenter tant bien que mal leur page web , significative de leur incompétence .

J'efface et je recommence . Pourquoi écrire cette phrase alors que si je l'efface elle sera donc innexistente et si je la laisse elle sera innutile ?

Hier , E. m'a dit que R. m'aimait . Mais ça c'est faux , il aime déja sa femme , puis son gosse .

Ce qui revient en toute logique a deux conclusion :

1- R. m'aime

2- R. et un salaud .

Et comme je ne croit ni en la conclusion 1 ni en la conclusion 2 j'écris ici . Sans comprendre ni même chercher à comprendre .

Ce putain de soutif me lacère le dos . J'ai du prendre une taille , deux taille . Avant de commencer ce texte j'écris une phrase essentielle . Une phrase que R. lira ,peu être . Je peut écrire un bouquin sur ma vie il marcherais peu être . Car plus l'inutil est chiant et croustillant plus il se  vend , c'est presque un emblême de  consommation .

Je ne suis pas le première et malheureusement pas la dernière .

E. m'a dit , avec son putain d'accent Allemand à la con : "Tu es chaotique ".

Je ne sais même pas s'il connait la définition de ce mot , et ce n'est pas grave . Je me contente de sourire , et après , il me demande si j'ai encore une dose à lui passer .

Mais j'ai  follement envie de coucher avec E.

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité